Q : Pouvez-vous nous ramener en 1973 et nous raconter l'histoire qui se cache derrière votre œuvre et votre logo emblématiques que Don et Michael vous avaient commandés ? Quelle a été votre source d’inspiration ?

R :« J'ai commencé mon parcours en 1962, mais ce n'est qu'au début des années 70 que j'ai fait la connaissance des fondateurs. Le castor est travailleur et évoque les souvenirs d'enfance qu'ils ont partagés lors des camps d'été. « Roots » est le nom que les fondateurs souhaitaient vraiment. Ensemble, nous avons étudié diverses possibilités, et en 1976, la peinture emblématique du castor est devenue partie intégrante de notre histoire. »

Q : Le logo original que vous avez conçu est devenu synonyme de Roots et est reconnu dans le monde entier. Quel effet cela vous fait-il de savoir que l'évolution de votre travail est devenue un symbole permanent du Canada ?

R : « Ça me fait très plaisir. Je le vois sur un grand nombre de personnes. Le logo est excellent seulement parce que l'entreprise est excellente. »

Q : Le Canada est renommé pour sa nature sauvage et sa beauté naturelle à couper le souffle. Comment la nature du Canada a-t-elle influencé votre vision artistique et le thème de vos œuvres ?

R : « La nature a beaucoup influencé mon travail au fil des ans. Je suis attirée par la croissance et l'abondance. Je ne suis pas une artiste peintre d'art abstrait et je ne le serai jamais. Ce que je crée n'est pas réaliste, c'est une réinterprétation de la réalité. »

Q : Quels conseils donneriez-vous aux artistes débutants qui aspirent à créer des œuvres percutantes qui résonneront pendant des décennies ?

R : « Survivre dans le temps est un processus d'apprentissage. Au départ, on est tenté de faire comme les autres, mais avec le temps, on s'oriente vers ses véritables passions. Oubliez les tendances et restez fidèle à vous-même. Continuez, même si vous vous écartez parfois, vous reviendrez toujours à votre objectif. »

Q : Que pouvez-vous nous dire au sujet de Don et Michael, que vous connaissez depuis le début ?

R : « Je les admire. Il est rare que deux personnes qui, à bien des égards, sont très différentes, mais partagent une vision singulière et la maintiennent pendant 50 ans. Nous les surnommons « les Roots boys ». C'est incroyable ce qu'ils ont construit. Don et Michael ont toujours été présents. »