Le 11 janvier 2000, la météo fut assez étrange à Vancouver. Pluie et neige fondante, il y avait un peu de tout. J'avais un rendez-vous, j'ai donc pris mon parapluie avant de quitter la maison.

Je marchais le long d'une digue au bord de l'océan où beaucoup de gens se promènent habituellement, mais ce jour-là, il n'y avait que moi et une autre personne. J'ai entendu le coup de tonnerre le plus fort que j'aie jamais entendu, puis j'ai vu un énorme éclair lumineux. J'ai levé les yeux et j'ai vu les rayons de mon parapluie faire des étincelles. J'ai entendu un bruit de crépitement. Tout s'est passé en une fraction de seconde. J'ai jeté mon parapluie par terre et je suis restée là, complètement abasourdie. J'ai dit à l'autre personne qui marchait tout près : « Je crois que je viens d’être frappée par la foudre. » Elle m'a regardé et m'a dit : « Je le pense aussi. »

Wow ! Je ne m'y attendais pas du tout. Je savais que mon corps serait affecté.

J'ai appelé un ami médecin qui m'a dit calmement : « Michelle, je pense que tu devrais te rendre à l’hôpital. » Avec le recul, je sais qu'il ne voulait pas m'alarmer.

J'ai dit à l’infirmière que j'avais été frappée par la foudre. Et j'ai décrit ce qui s'était passé. Avant même d’avoir terminé de raconter ce qui venait de m’arriver, elle était déjà debout. Elle m'a attrapé le bras et m'a amené sur un lit. Environ une douzaine de personnes se sont rassemblées autour de moi. Pendant les heures qui ont suivi, ils ont effectué toute une batterie de tests. J'ai appris plus tard que si un problème devait survenir, il se produirait dans les quelques heures qui suivent.

J'ai reçu mon congé de l’hôpital quelques heures plus tard. Pendant les semaines qui ont suivi, le bras qui tenait le parapluie était engourdi et picotait, mais à part cela, tout allait bien. Je me rends compte aujourd'hui de la chance que j'ai eue. Il est rare d'être frappé par la foudre et de s'en sortir indemne.